Alors que l’œuvre de Charlotte et Emily Brontë, aussi bien que leur personne, nourrissent une industrie de dérivés plus ou moins douteux (Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent à la sauce érotique ou gore par exemple), celle d’Anne Brontë n’a pas été visitée jusqu’à ce jour par les pilleurs de tombes, du moins à ma connaissance. On ne compte guère à son sujet que deux adaptations télévisées de La Locataire de Wildfell Hall, en 1969 et en 1996, toutes deux pour la BBC. Je suis tombé aussi tout dernièrement sur une mise en musique que je trouve réussie de Night, poème sur le deuil dans le style dépouillé typique d’Anne Brontë. On la doit à Astraea Invade, pseudonyme de Michael Narcomey, artiste américain des plus haut en couleurs (voir son site : http://astraea-invade.tumblr.com/).
19 juin 2013